Voilà plus d’une décennie qu’à émergée en Amérique du Nord, la prise de conscience, études scientifiques à l’appui, de risques accrus pour la santé physique et mentale, d’une vie coupée de la Nature. Une vie trépidante et sédentaire à la fois, faisant la part belle à une course perpétuelle contre le temps, à la performance individuelle dans tous les domaines, au culte de la consommation et de l’immédiateté dans la satisfaction des désirs, une vie faite en apparence de multiples connexions (réseaux sociaux, médias de communication) où on finit par se retrouver déconnecté de soi-même.
C’est particulièrement vrai pour les adultes, de plus en plus soumis à ce que d’aucuns appellent la « charge mentale » qui conduit à une forme d’épuisement, notamment des femmes, dans la recherche permanente d’une organisation optimale permettant de mener de front vie familiale, professionnelle, sociale, domestique …et qui conduit à ne plus entrevoir la possibilité de se poser et de prendre soin de soi.
C’est aussi et de plus en plus souvent le cas, en contexte urbain, des enfants et des jeunes dont l’exposition aux écrans et aux activités virtuelles surpasse désormais les activités de découvertes et d’immersion dans l’environnement et à fortiori dans la Nature qui sont pourtant constitutifs du développement et de la construction du rapport au monde.
En corolaire on observe une explosion chez les enfants de cas d’hyperactivité avec déficit de l’attention, de retards de développement moteur et d’habilités sociales, mais aussi de diabète, d’obésité, d’asthme, de fatigue chronique et même de dépression…
Le mode de vie n’est pas seul en cause : les politiques d’aménagement mises en œuvre ces dernières décennies ont conduit à restreindre les espaces verts dans les espaces publics et à standardiser ces derniers pour des considérations hygiénistes et sécuritaires si bien qu’ils ne sont plus propices à l’exploration et à la déconnexion que ces espaces devraient permettre…
Lutter contre ce syndrome est essentiel pour toutes les raisons évoquées au dessus : c’est un enjeu de santé publique, mais aussi un enjeu social, économique et écologique ! Qui ne ressent pas consciemment les bienfaits d’un contact renoué avec la Nature n’aura en effet aucune raison durable de s’engager dans sa préservation et de l’intégrer dans son quotidien ! Or si le défi semble de taille, la réponse elle , est assez simple !
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